UNE ÉCONOMIE À HAUT RISQUE
Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a ravivé les tensions commerciales. À coups de menaces de tarifs douaniers et de revirements politiques, le Canada est à nouveau confronté à une réalité brutale : sa dépendance économique envers les États-Unis est un talon d’Achille.
Depuis le début de 2025, les annonces s’enchaînent :
- Tarifs de 25 % sur l’aluminium et l’acier
- Menaces allant jusqu’à 100 % sur les voitures fabriquées au Canada
- Répliques canadiennes avec des tarifs de rétorsion sur des produits américains
DES IMPACTS CONCRETS POUR NOTRE ÉCONOMIE
Les conséquences se font déjà sentir, que les mesures soient appliquées ou non :
- Chute anticipée du PIB de 4,5 %
- Diminution des exportations de 8,5 %
- Réduction de 12 % des investissements privés d’ici 2026
- Hausse potentielle de l’inflation au-delà de 2 %
Les secteurs les plus touchés ? Métaux, agroalimentaire, transport, commerce de gros. Et la peur grandit : les entreprises pourraient fuir un environnement devenu trop instable.
REPRENDRE LE CONTRÔLE DE NOTRE MODÈLE ÉCONOMIQUE
Les membres du CORIM entrevoient trois leviers d’action :
- Relancer une politique industrielle nationale centrée sur les énergies renouvelables, les infrastructures et le logement
- Briser les barrières interprovinciales pour fluidifier le commerce intérieur
- Diversifier nos marchés, en misant sur l’Europe et l’Asie via les accords commerciaux existants
Un nouveau cap est nécessaire. Sinon, le protectionnisme ne sera pas qu’un enjeu américain : il deviendra une réalité canadienne.